La communication numérique est aujourd’hui omniprésente dans nos vies. Elle est utilisée par les entreprises, les institutions, les particuliers, pour communiquer de manière rapide, efficace et accessible. Cependant, ce mode de communication a un impact environnemental non négligeable, qui est souvent sous-estimé.

La communication numérique : plus vertueuse pour l’environnement ?

L’impact environnemental de la communication numérique est plus important que ce qu’on imagine. Trois points posent notamment question.

La phase de production

La phase de production des terminaux et des infrastructures numériques (ordinateurs, smartphones, serveurs, etc.) nécessite l’extraction de ressources naturelles, notamment des métaux rares, et l’utilisation d’énergie.

À titre d’exemple, la production d’un smartphone nécessite l’extraction de plus de 70 kg de ressources naturelles, dont 30 kg de métaux rares, tels que le cobalt, le lithium et le tantale. L’extraction de ces métaux est souvent réalisée dans des conditions sociales et environnementales déplorables.

De même, la production des moyens de communication est également une source importante de pollution. En effet, les data centers (centres de données) consomment une quantité importante d’énergie, notamment pour le refroidissement des serveurs. Par exemple, un centre de données de taille moyenne nécessite l’équivalent de la consommation électrique de 10 000 foyers.

La phase d’utilisation

La phase d’utilisation consomme de l’énergie, notamment pour alimenter les appareils, transmettre et stocker les données et refroidir les serveurs.

La consommation d’énergie des terminaux numériques est en constante augmentation. De plus en plus puissants, ils consomment de plus en plus d’énergie pour fonctionner. Par exemple, la consommation d’énergie d’un smartphone a été multipliée par 100 en 20 ans.

La consommation d’énergie des infrastructures de communication est également en constante augmentation. En effet, le trafic internet croît de manière exponentielle. Au niveau mondial, il a été multiplié par 1000 en 20 ans.

La phase de fin de vie

La phase de fin de vie des terminaux et infrastructures numériques génère des déchets électroniques, qui sont difficilement ou mal recyclés.

Les terminaux numériques, les infrastructures de communication et les équipements électriques et électroniques sont des déchets électroniques (DEEE), difficiles à recycler et pouvant contenir des substances dangereuses. Un smartphone contient environ 40 substances dangereuses, dont 10 sont classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.

Print VS numérique

Selon l’Agence nationale de l’environnement (ADEME), la communication numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Ce chiffre est en constante augmentation, et pourrait atteindre 14 % d’ici 2040.

En comparaison, la communication print est également source de pollution. La production de papier nécessite l’utilisation de bois, d’eau et d’énergie. Le transport et l’élimination des déchets papiers contribuent également à son impact environnemental.

Pour autant, le papier est moins polluant qu’on ne le pense. Fabriqué à partir de fibre de cellulose, une substance qui se trouve dans le bois, le chanvre, le lin, la paille et d’autres plantes, le papier puise sa source principale dans les arbres.

Cette matière première naturelle est renouvelable. En effet, les forêts peuvent être replantées afin de ne pas épuiser les ressources naturelles. En fait, la production de papier issue de forêts gérées durablement contribue à la conservation des forêts, car elle crée un marché pour les produits forestiers.

Les forêts jouent un rôle important dans l’environnement. Elles aident à réguler le climat, à protéger l’eau et à fournir un habitat à la faune. La production de papier durable contribue donc à protéger les forêts et à préserver l’environnement.

Les avantages du papier sur le numérique

Qu’on se le dise, le papier n’a pas dit son dernier mot et la communication print a encore de beaux jours devant elle. Quoi de plus agréable que de palper un papier de qualité, sentir sa texture sous les doigts, admirer la beauté d’une dorure à chaud ? Des sensations authentiques, presque primitives, que la communication numérique est incapable d’offrir. Outre l’attachement au papier et à l’encre, la communication print a d’autres avantages sur le numérique.

La gestion durable des forêts

Les forêts sont gérées de manière à garantir leur pérennité. Cela signifie que les arbres sont récoltés à un rythme qui permet aux forêts de se régénérer.

Le recyclage du papier

Le recyclage du papier permet de réduire la demande de fibres vierges. Le papier recyclé peut être utilisé pour fabriquer du papier neuf, sans avoir besoin d’abattre des arbres, et ce, jusqu’à 6 fois.

L’utilisation de fibres alternatives

Des fibres alternatives au bois, telles que le chanvre, le lin et la paille, peuvent être utilisées pour fabriquer du papier. Également renouvelables, elles peuvent contribuer à réduire la demande de fibres de bois.

En choisissant des produits papiers issus de la gestion durable des forêts et du recyclage, le groupe Hesprint, contribue à réduire l’impact environnemental de la communication print.