La déforestation est un problème majeur qui menace la biodiversité et le climat. Elle est souvent associée à l’industrie du papier, qui est accusée de contribuer à la destruction des forêts. Cependant, cette accusation est fondée sur des mythes qui sont loin de refléter la réalité. Depuis plusieurs années, voire décennies, de nombreux papetiers se fournissent dans des forêts durablement gérées. Faisons le point sur les idées reçues.

Mythe n° 1 : l’industrie du papier est la principale cause de la déforestation

Faux. Si le bois est la matière première nécessaire à la production de papier, les principales causes de la déforestation sont l’agriculture à 73 %, l’élevage à 14 % et l’exploitation minière à 10 %. L’industrie du papier n’en est responsable qu’à hauteur de 3 %, et principalement dans les pays en voie de développement.

À titre d’exemple, entre 2005 et 2020, la surface des forêts européennes a augmenté de 58 000 km², soit une superficie supérieure à celle de la Suisse.

Si elle joue toujours un rôle dans la déforestation, l’industrie du papier ne peut en être tenue pour seule responsable. Pour preuve, elle se réinvente et révolutionne ses technologies et ses procédés de production depuis de nombreuses années.

Mythe n° 2 : l’industrie du papier déboise des forêts anciennes

Faux. En Europe, la plupart du bois utilisé par l’industrie papetière provient de forêts semi-naturelles et gérées durablement. Ces forêts sont replantées régulièrement pour assurer leur renouvellement.

En outre, l’industrie du papier utilise également des fibres recyclées, qui représentent environ 50 % de la production européenne.

  • 84 % des matières premières utilisées par l’industrie du papier européenne proviennent d’Europe.
  • En Europe du Nord, le bois n’est pas issu des forêts anciennes protégées.
  • La superficie totale disposant de la certification de gestion forestière a continué d’augmenter, passant de 18 millions d’hectares sous certification à l’échelle internationale en 2000 à quelque 438 millions d’hectares en 2014.

Il est vrai que dans certains pays en développement, l’industrie du papier utilise du bois provenant de forêts anciennes. Cependant, en Europe, elle est engagée dans une démarche de développement durable et utilise des ressources renouvelables.

Mythe n° 3 : L’industrie du papier ne contribue pas à la protection de l’environnement

Dans sa démarche de développement durable, l’industrie du papier adopte des pratiques respectueuses de l’environnement, telles que :

  • l’utilisation de sources d’énergie renouvelables (hydroélectrique ou solaire) ;
  • la réduction significative de la consommation d’eau et d’énergie ;
  • la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.

Consciente de son impact sur l’environnement, l’industrie du papier s’engage à réduire son empreinte depuis plusieurs années en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement et en investissant dans des technologies innovantes.

Et le monde de l’imprimerie dans tout ça ?

Les imprimeurs peuvent contribuer à la protection des forêts en utilisant du papier provenant de sources durables, certifiées par des organismes indépendants tels que le Forest Stewardship Council (FSC). C’est le cas des imprimeries du groupe Hesprint. Nous n’avons pas attendu d’être contraints de le faire. Soucieux de notre empreinte carbone, Hesprint veille chaque jour à s’améliorer.

Réduire notre consommation de papier est également au cœur de nos préoccupations. Nous optimisons nos impressions autant que faire se peut 

À nos yeux, le recyclage et la réutilisation du papier ne sont pas des options. Ce sont des évidences et nous sommes fiers de recycler chaque année ⅓ du papier que nous consommons. Notre objectif est de diminuer encore le taux de gâche papier pour limiter nos déchets.

En adoptant ces mesures, Hesprint contribue à la protection de l’environnement et à la durabilité du secteur de l’imprimerie.